Jean-Louis Labrosse
La miniaturisation des appareils d’analyse des gaz atmosphériques a permis de les sortir des laboratoires et de mettre en œuvre sur le terrain des techniques d’analyse qui s’affranchissent des inconvénients liés à la prise d’échantillon sur une longue durée.
Ces techniques de pointe permettent non seulement d’identifier les molécules organiques présentes dans l’atmosphère analysée, mais également d’enregistrer la variation de leur concentration dans le temps.
Il devient donc possible d’associer les problèmes de pollution atmosphérique dans les ambiances de travail ou dans l’environnement aux différentes phases du processus industriel, ce qui représente une aide précieuse pour déterminer l’origine des émissions.
La précision atteinte par ces matériels, bien en-deçà des seuils définis comme acceptables par la réglementation, autorise des investigations visant à apporter des éléments fiables face à la manifestation de nuisances relevant de la santé des travailleurs ou de la santé publique inexpliquées par les techniques classiques d’échantillonnage et d’analyse.
Les résultats obtenus constituent une base solide pour élaborer les mesures de réduction des émissions à la source adaptées à la situation.